Présentation
la « méthode des loci », aussi appelée « méthode des lieux » ou encore « palais de la mémoire », qui fut notamment utilisée et valorisée par les anciens Grecs, permet à des personnes initialement dotées de capacités de mémorisation « normales », d’atteindre des performances dignes d’un génie de la mémorisation. Et ce avec seulement un peu
Une technique mnémonique anciennement décrite et exploitée par les Grecs ainsi que par d’autres populations d’Europe latine, a su montrer qu’elle n’a pas perdu de son charme. L’astuce, ou plutôt la méthode du palais de la mémoire, dont le but est d’aider à la mémorisation d’une série d’éléments en les plaçant mentalement dans des lieux physiques connus, permet avec un peu d’entraînement de doubler (voire plus) sa capacité de mémorisation à court et moyen terme.
Science (Revue Neuron)
Ce travail, fruit d’une collaboration entre l’Université Radboud (Pays-Bas), l’Université Stanford (États-Unis) et l’Institut Max-Planck de psychiatrie (Allemagne), montre que doper sa capacité de mémorisation est accessible à tous. Du moins, c’est ce que démontre une étude publiée dans la revue Neuron, selon laquelle nos capacités mnémoniques seraient en quelque sorte sous-exploitées.
Histoire
La méthode du palais de la mémoire, ou méthode des loci (de locus, lieu) remonte à Simonide de Céos, un poète lyrique grec de 550 av. J. -C. Selon la tradition, un palais dans lequel il était, s’effondra peu après que Simonide en soi parti, faisant de lui le seul survivant à reconnaître les convives défigurés sous les décombres. Le poète a apporté une contribution fondamentale en se rappelant où ils étaient assis avant la tragédie.
Dans les récits de Sir Arthur Conan Doyle, même Sherlock Holmes s’appuie sur cette technique pour se rappeler des détails utiles à ses enquêtes