Que ce passe-t-il dans notre cerveau lorsqu’on apprend?

C’est une question qu’il faut se poser pour mieux cerner les mécanismes de l’apprentissage.

Dans notre cerveau les connexions se font par voies électriques et chimiques. Le moment de contact entre les neurones se fait par un influx électriques et par le biais de molécules chimiques appelées « neurotransmetteurs », qui se fixent les unes aux autres, permettant de générer un circuit électriques.

Les synapses

Mais c’est bien au niveau de la synapse que va se concrétiser l’apprentissage, ce moment de relation et de connexion entre les neurones. à la naissance nous avons jusqu’à 100 milliards de neurones, et chaque neurone peut développer de 1000 à 10000 connexions soit un total de 1 millions de milliard de neurones qui peuvent se créer.

A la naissance, à peine 10% des connexions sont en place. Elles vont se générer dans l’enfance au rythme de 400 000 synapses par seconde. L’enfant est une véritable pompe aspirante de son environnement.

Facteurs génétiques ou sociales?

La génétique

Mais cela est-il programmé génétiquement? Selon les dernières études, le génome humain est composé de 22 000 gênes. La certitude est que avec cette quantité de gênes, il est impossible de générer autant de synapses. Un certain nombre d’élément constituant notre être sont certes génétiquement programmés: la ressemblance à nos parents, la couleur de nos yeux, avoir deux mains….Mais tout ce qui touche à notre relation aux autres et au monde, ce n’est pas génétiquement programmé c’est un développement qui se fait au regard de l’environnement.

Notre environnement social.

Les fonctions sociales ne sont pas génétiquement programmées, c’est la manière dont on va utiliser l’architecture du cerveau qui va faire que l’on va apprendre ou pas; à partir de ce constat, nous pouvons définir ce qu’est d’apprendre:  » C’est permettre à son cerveau de développer des connexions neuronales et les organiser en réseaux » (C. ESCOT).


la construction des réseaux neuronaux

Entendre un mot, comprendre sons sens, savoir l’écrire…tous ces mécanismes vont s’associer et se mettre en réseaux pour permettre l’apprentissage. Puis à mesure que se réseaux va fonctionner, les connexions synaptiques vont se renforcer pour se stabiliser et consolider l’apprentissage. les synapses qui ne sont pas utilisées disparaissent.

De la théorie à la pratique

Ce qu’il faut retenir c’est que la richesse des connexions va dépendre de l’environnement dans lequel grandira l’individu. Plus le milieu est riche est plus on développe la richesse intellectuelle de l’enfant et ceux dès la plus petite enfance.

Mais le deuxième point important est de savoir qui va décider de faire les connexions au niveau du cerveau. Existe-il un fer à souder les neurones du coté de enseignants, formateurs ou encore parents? Qui décide?

L’implication et l’engagement de l’élève

Et bien il faut comprendre l’importance de l’implication de l’élève dans la construction des ses apprentissages. En d’autres termes, ce qui ramène le réseaux neuronal à se construire, c’est l’engagement de l’élève qui mettra en jeu par l’intermédiaire des ses sens les mécanismes de construction des réseaux synaptiques pour apprendre et stabiliser ses acquisitions. La question qu’il faut se poser en tant qu’enseignant, c’est qu’est ce que je peux mettre en place pour une implication personnel de l’élève. Pour qu’il ai envie de construire ses réseaux d’apprentissages.

Dit d’une autre manière, “on ne peux rien apprendre aux autres”(C Escot), car on ne sait pas ce qu’il vont faire de ce qu’on leur dit.

On peut créer les conditions, donner l’envie d’apprendre, favoriser l’implication qui est la condition de l’apprentissage.

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